Récupération d'eau de pluie et toilettes   

Location:            Zone Cibitoke, commune de NTAHANGWA, Burundi

Durée:                6 mois

Demandeur:      SELEMANI Michel 
                 Association de Secours et d’Assistance aux Femmes et Enfants au Burundi (ASAFEBU)
                                              
Présentation du projet:

Après la crise vécue dans le pays l'école Anania était détruite.
Grâce à ASAFEBU,  cette école a été reconstruite mais elle est loin d'être achevée.
Les conditions d'hygiène pour les élèves et les enseignants sont épouvantables. En termes de toilettes, ils n'ont qu'une fosse à ciel ouvert non sécurisée faite par les parents des élèves.
Cette situation fait de l'école Anania un vivier de bactéries, en partie à cause du manque d'eau. Toutes ces circonstances entraînent une augmentation de l'absentéisme, un désintérêt des enfants pour l'éducation et de faibles performances scolaires.
Le but du projet est la collecte des eaux de pluie et la construction de toilettes.

Objectifs:

Le but du projet est d’améliorer le cadre et les conditions d’étude et de travail des élèves et enseignants et de renforcer la notion d’hygiène scolaire.

Bénéficiaires:

585 élèves dont 262 filles et 323 garçons

Budget:  6.000 €

Risques:

• Absentéisme/abandons scolaire des enfants,
• Risque de contamination des maladies  (diarrhée, fièvre typhoïde etc…)
• Taux d’analphabétisme élevé.

Documents en pièces jointe:

Budget

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Suivi

Date                   14 juillet 2023

Nom projet :       Récupération d’eau de pluie et toilettes
                                   
Etat général:

Le présent projet consiste a contribuer à l’amélioration des conditions d’hygiènes et d’assainissement de l’école Anania Cibitoke. Il y avait des trous à ciel ouverts non sécurisés. Les toilettes infectaient les enfants qui étaient contamninés par des maladies à cause de mains sales.
Le projet favorise la participation massive des enfants.  Surtout les jeunes filles qui suite à leur période mensuelle ne participaient pas au cours en l’absence de moyens sanitaires.
Le nouveau réservoir d’eau de pluie permet d’avoir accès à l’eau qu’ils utilisent pour laver les mains après leurs besoins intime, mais aussi de maintenir la propreté en général.     

Progrès depuis le dernier rapport:

Après réception des fonds nous avons debuté les activités  le 20 avril 2023, en commencant par la mobilisation de la mains d’œuvre pour creusage et constuction d’une fosse septique.  Parmi les materiaux de construction, nous avons utilisés des briques cuites, des sacs de ciment, des bennes (sable, gravier, sable bouillon pour crepir l’interieur de la fosse septique, sable ordinaire).  A cela, s’ajoute l’achat de fer à beton, d’étriers, des kilos de fil à ligaturer, des planches de coffrage et des clous pour couvrir la dalle de la fosse-septique etc...

Pour à la construction du bloc de toilettes à 5 portes le matériel suivant a été utilisé:  briques cuites, bennes de sable et de gravier, sacs de ciment pour la construction et pavement des toilettes et le crépissage interne et externe, demi bennes de sable bouillon, sable ordinaire, planches pour toiture et les portes, clous ordinaires et clous de tôle, des arbres, des tôles, des boîtes de couleur à eau et de couleur à l’huile. Du matériel de récupération d’eau de pluie a été acheté :  un réservoir d’eau,  des tuyaux pour conduire l’eau dans les toilettes, des lavabos, coudes, siphons et accessoires... Pour finir  nous avons construit un mur de soutien pour le réservoir qui a consommé du fer à beton, des étriers, des planches, etc…  Notez que nous avons carrelé tout l’espace séparant les  toilettes, car il y a 3 toilettes d’un côté et 2 de l’autre côté.

Etat financier:

Le soutien obtenu était 6.050 $. Ces fonds ont été dépensés pour l’ensemble du matériel nécessaire, une prime équipe SAFEVBU, les frais de suivi et de communication etc…, Les achats ont été effectués en $ (compte tenu d’un problème - voir ci-dessous).

Problèmes/points de soucis:

A la récepton des fonds, nous avons eu une difficuté dûe au changement de notre monnaie locale (billets de 10.000 et de 5.000 Francs Burundais). A cette periode les commercants ne vendaient qu’en valeurs  étrangères leurs articles de peur que la monnaie locale perde valeur. Le mécanisme de dépôt de ces anciens billets à la banque était difficile du fait que toutes les banques étaient surchargée. Vu la capacité d’acceuil insuffisante dans differentes banques, le gouvernement a ordonné aux déteneurs des anciens billets de déposer chacun au bureau de sa zone respective.

Documents en pièce jointe: photos, reçus, ….

En annexe les images

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Photos

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