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Masaka 2012
Encadrement des jeunes qui n’ont pas eu la chance de continuer les études secondaires
Propriété du projet : Communauté des Filles de la Résurrection à Kigali
Responsable du projet : Sœur Marie Rose Kuramukobwa
Budgétisation : Cout total du projet : 3.697.050 RwFr
Contribution locale : 1.206.250 RwFr
Aide sollicitée : 2.490.800 RwFr i .e. € 3.200,00
DESCRIPTION DU PROJET
Le Prieuré des Filles de la Résurrection a vu le jour en 1966 sur le sol de la République Démocratique du Congo, fonde par la Mère Hadewych, Chanoinesses Régulières de Saint Sépulcre. La mission qui inspira sa fondation fut la misère de la population à laquelle elle voulait soulager en donnant sa contribution, son assistance au plus pauvres notamment ׃ les malades, les mal-nourris, des veuves et des orphelins.
Pour y parvenir elle a fondé une famille religieuse des Filles de la Résurrection, consacrée à Dieu et au service de plus pauvres.
Au fur à mesure que la communauté grandissait, elle devait étendre sa mission dans d’autres régions de l’Afrique centrale. C’est ainsi qu’en 1982, les Filles de la Résurrection ouvrirent leurs portes pour la première fois au Rwanda, dans une centrale de Gatovu, de la paroisse de Muhororo, diocèse de Nyundo, district de Ngororero. L’œuvre a continué toujours dans le même diocèse mais dans une autre paroisse qui est Crête Congo Nil.
Pendant la guerre du génocide de 1994 tout a été détruis, c’est en 1996 que nous sommes revenues du Congo pour reprendre nos activités. Il était impossible de rentrer dans nos communautés dont nous avons cité ci-haut à cause de l’insécurité qui persistait mais nous sommes entrées dans une communauté de Busasamana non loin de Nyundo qui devint s’ouvrir en 1994, hélas la guerre éclata. Comme la maison n’a pas été détruite, le diocèse de Nyundo a contribué à l’équipement et les activités pastorales et sociales ont commencèrent. Tout à l’heure nous avons évoqué l’insécurité, les 6 sœurs ont été massacrées le 1 janvier 1997 c’est qui est normale la communauté a été fermée jusqu'à la fin de guerre ; elle a été réouvert le 15 octobre en 2005. A présent, nous avons 6 communautés ׃ 3 dans le diocèse de Nyundo, 1 dans le diocèse de Kabgayi et 2 dans l’Archidiocèse de Kigali.
Comme nos Constitutions les prévoient dans le Nº 156 que la communauté dépendante peut devenir autonome si elle remplie toutes les conditions demandées. C’est le cas des Filles de la résurrection qui oeuvrent au Rwanda sont devenues autonomes depuis le 20 juillet 2011 pendant le Chapitre Général qui a eu lieu en Belgique.
Les activités des Filles de la Résurrection
Les membres de la dite communauté sont marqués par des activités de la catéchèse en paroisse, des centres de sante, surtout dans le domaine de maternité, enseignement dans les écoles primaires et secondaires, encadrement des veuves, encadrement des jeunes qui n’ont pas pu continuer leurs études secondaires, elles les initient a certains métiers comme ׃ coupe et couture, tricotage, broderie… ils apprennent aussi l’hygiène, l’économie familiale, comment se protéger contre le VHSIDA, savoir vivre et l’approfondissement des valeurs africaines. Puisque dans la campagne il se trouve encore quelques personnes qui ne savent ni lire ni écrire, les Filles de la Résurrection s’en occupent aussi.
Description de la communauté de Masaka
La communauté de Masaka se trouve dans l’Archidiocèse de Kigali à 30 km de la Capitale. Elle est destinée comme une maison de formation des novices mais a côté de cela, il y a deux centres un pour l’alphabétisation et un autre pour la coupe et couture. Tous sont des jeunes qui viennent des familles pauvres. Dans le centre d’alphabétisation nous avons 23 quant à la coupe et couture ils sont au nombre de 50, ce nombre pourrait dépasser mais nous l’avons limité suite à l’insuffisance de l’équipement dont les machines, les tissus, les tables, les armoires etc.
Si nous n’intervenons pas ces jeunes sont voués à la pauvreté, à la délinquance juvénile, au vagabondage, à la prostitution et à l’exode rural. Pour préparer leur avenir meilleur, les sœurs de la Résurrection jugent important de s’occuper d’eux en leurs aidants avec nos moyens bien qu’ils sont limités.
II OBJECTIFS
Objectif général
Le projet vise à l’encadrement des jeunes chaque année ; des filles et des garçons.
Objectifs spécifiques
- Initier les jeunes aux métiers et autres
- Les aider à s’intégrer socialement
- Réveiller en eux un esprit de créativité
III DUREE DU PROJET
L’encadrement durera 1 an
IV BENEFICIAIRES DU PROJET
Les bénéficiaires directs du projet sont des jeunes espérant qu’avec ces bagages reçus au cours de leur formation ils pourront se prendre en charge dans les années avenir.
Les bénéficiaires indirects ׃ sont la population de Masaka et des Filles de la Resurrection.
V. STRATEGIES DU PROJET
Pour réussir notre projet nous comptons recourir aux personnels: couturières et pédagogues. En suite, nous allons sensibiliser la population de Masaka pour leur impliquer dans ce projet du début jusqu'à la fin.
VI. Contribution locale
OUVRAGE |
QUANTITE |
PRIX UNITAIRE (RwFr) |
PRIX TOTAL (RwFr) |
Locaux |
3 |
180.000/mois |
1.080.000 |
Craies |
5 boites |
13.250 |
66.250 |
Cahiers |
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60.000 |
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Total |
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1.206.250 |
Aide sollicitée
OUVRAGE |
QUANTITE |
PRIX UNITAIRE (RwFr) |
PRIX TOTAL (RwFr) |
Machines à coudre |
10 |
90.000 |
900.000 |
Machine à surfiler |
1 |
150.000 |
150.000 |
Tissu |
6 |
41.700 |
250.200 |
Ciseaux |
10 |
4.210 |
42.100 |
Fer à repasser |
3 |
15.000 |
45.000 |
Tabourets |
40 |
4.200 |
168.000 |
Tables |
15 |
21.100 |
316.500 |
Armoires |
4 |
72.250 |
289.000 |
Etagères |
4 |
60.000 |
240.000 |
Transport des matériels |
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90.000 |
Total |
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2.490.800 |
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Suivi du projet
Lettre au responsable du projet en septembre 2012:
Chère Maman Hilde!
Ces jeunes filles ont déjà appris à broder quelques points de base, à pédaler sur la machine, a faire des jupes et de petites robes pour les bébés. Aujourd’hui, elles sont entrain d’apprendre comment prendre les mesures pour coudre les robes des grandes filles, les culottes pour les garçons…
Nous leur avons acheté aussi la machine à broder pour embellir ou rendre jolie leurs vêtements mais, malheureusement nous n’avons pas du courant, peut- être ça sera l’année prochaine car le gouvernement nous l’a promis.
Concernant le tricotage, nous n’avons pas encore commencé car il faut une sœur qui maitrise la machine pour l’apprendre à ces jeunes. Mais elle a apprend déjà, dans une semaine je vous envoie les photos de ce qui se passe et la facture de reste de l’argent car nous l’avons réservé pour les fils à tricoter. Merci pour votre patience.
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Photos
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Suivi du project avril 2013
Chère Maman Hilde bonjour!
Le projet progresse, je pense que je vous ai déjà informé que le 1er groupe a déjà fini la formation, quelques uns se sont trouvées des machines qui les aident à gagner leur pain, d’autres n’ont pas encore la possibilité de les trouver. Nous continuons à les encourager.
Nous avons un 2eme groupe des filles qui sont au nombre de 27. Chaque jour elles viennent, ce qui veut dire que ce n’est pas facile d‘entretenir 2 groupes. Ceux qui confectionnent les habits pour vendre (atelier) et ceux qui sont entrain d’apprendre.
La machine à broder est toujours en attente du courant, jusqu’à présent nous allumons les bougies, c’est dommage car ca handicape beaucoup d’initiatives.
Les machines de tricotage fonctionnent et ils nous aident à trouver les tissus, les fils, les aiguilles etc. pour les nouvelles qui viennent. Malheureusement les fils pour tricoter coutent cher par rapport aux prix des tricots, les fils viennent de l’Uganda et nous pensons que c’est cela la raison du prix exorbitant.
Chère Maman, un grand bonjour et merci à toute l’équipe.
Sr M.Rose
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